Arrête d’écrire pour les impôts

Marion Darras

Arrête d’écrire pour les impôts

ou comment oser être toi dans tes contenus écrits

« J’aimerais publier ça, mais j’ai peur. »

« Je n’ose pas être moi-même dans mes posts. »

Ou sa variante : « Je n’ose pas me lâcher. »

Tu le sais, c’est pas en écrivant de façon lisse, comme quand tu envoies un mail aux impôts, que tes écrits vont toucher tes lecteurs.

Tu te limites parce que tu veux faire consensus.
Tu écris de façon lisse, bien propre, pour plaire à tout le monde…et ne pas te faire remarquer.
Bah oui, mais justement. Si tu utilises une stratégie de contenu pour ton business, tu as besoin de te faire remarquer…

Ce que tu écris, c’est pas mal.
Des textes ni mauvais ni bon.
Des textes « bof ».

Le pire que tu peux souhaiter !

Sur tes textes, tu y passes du temps, tu y mets de l’énergie.
Hors de question de te contenter d’un résultat bof !

Nous, ce qu’on veut, c’est de l’intensité !

Des textes qui font réagir, des textes qui font dire « Wahou », « Trop bien », « Oh, mais je savais pas ça ! », « Mais il a raison ! ».

Pour ça, tu vas commencer par le début. Qu’est-ce qui te fait peur, au juste ?

Quand tu as plus intéressant à faire que d’écrire

Tu le connais, ce sentiment.
Tu ouvres Word et là, rien ne sort. Pourtant, cette idée de sujet, tu l’as. Tu veux écrire dessus.

Tu collectionnes même des petits bouts de texte sur des Post-its, des feuilles de brouillon, des carnets.

La peur, elle vient te dire quelque chose.

Si tu as peur, ça signifie qu’il y a mise en danger pour toi.

Ton ego va venir placer des protections, souvent en référence à des expériences passées ou à des croyances.
Tu sais que le feu, ça brûle, soit parce que tu as déjà testé, soit parce qu’on t’a dit et répété, quand tu étais enfant, que le feu, ça brûle.

À l’écrit, c’est la même chose.

Si tu n’arrives pas à écrire sur ce sujet-là, c’est que ton ego estime qu’il y a mise en danger.
Il vient te dire « Woho du calme là, hein ! »

La meilleure amie de cette peur s’appelle la procrastination.
Ça m’étonnerait pas que dans ces moments-là, tu préfères aller faire les toiles d’araignées dans ta cave ou chercher un GIF à envoyer à ton frère, plutôt que de te retrouver devant ton ordinateur.

Tu sais quoi ? C’est exactement ce que j’ai fait pour cet article. Après 25 min passées sur Giphy, j’ai trouvé un GIF de panda à lui envoyer, à mon frère. Un panda qui s’énerve sur un bureau.

Comment dépasser la peur d’écrire ?

Étape 1 : reconnais que tu as peur.

Plus tu vas nier ta peur, plus elle va te bloquer.
La peur, c’est un peu comme de l’eau. Elle trouvera toujours, toujours, un petit endroit par où passer.

Tu peux essayer de lutter, bien sûr.
Mais attends-toi à avoir un niveau d’énergie au ras des pâquerettes.
Parce que lutter contre la réalité, c’est épuisant.

Étape 2 : qu’est-ce qui te fait peur, là ? Pourquoi tu as peur d’écrire sur ce sujet ?

La peur est un excellent indice qui vient te dire que tu t’apprêtes à publier quelque chose d’important pour toi. Un texte où tu ne te contentes pas d’être théorique. C’est un signe précieux.

En d’autres termes : bravo, tu sors de ta zone de confort. Et tu sais que c’est en te frottant à la nouveauté que tu vas progresser.

Deviens pote avec ton ego

La peur se manifeste peut-être d’une autre façon pour toi.

Tu sais, le truc qui te dit « Pfff, mais t’es qui toi pour écrire ça ? » ou « Ça n’intéresse personne ton truc. »

Dans ce cas, c’est ton critique intérieur qui parle. La petite voix qui te rappelle à l’ordre. On appelle ça le gardien de l’ego.

Comme je te disais tout à l’heure, ton ego, il est là parce qu’il pense qu’il doit te protéger de quelque chose.
En soi, c’est sympa, mais il a tendance à être maladroit et à voir du danger partout.

Comme avec la peur, ne perds pas ton temps à lutter ! Le meilleur moyen est d’en faire ton allié.

Comme dompter cette petite voix qui t’autosabote ?

Un truc qui m’a bien aidé, c’est de la personnifier, cette petite voix.

Je ne te dis pas à quoi ressemble mon critique intérieur, car je ne veux pas t’influencer. Pour te donner un indice, on est sur quelque chose de disgracieux.
En le personnifiant, tu mets de la distance et tu sors de l’émotionnel.

Ensuite, tu listes tout ce que te dit cette petite voix.

Et tu réponds à chacune de ses objections.

« T’es qui, toi, pour écrire ça ? » -> je ne me présente pas comme expert sur le sujet, mais ça fait x années que je m’intéresse à ça, j’ai appris quelques trucs et j’ai envie de le partager à ceux qui ne connaissent pas du tout.

« Personne ne va te lire. » -> je n’ai pas besoin d’être lu par 10 000 personnes. Je sais que mon post résonnera pour telle personne. Et s’il résonne pour elle, alors il parlera aussi à d’autres.

Cela m’amène à te donner un autre conseil.
Quand tu écris, visualise une personne. Une vraie, une qui te lit déjà, une à qui tu veux transmettre ce message-là.

Plus tu vas échanger avec ceux qui te lisent, plus tu vas être au fait de leurs préoccupations du moment, moins ton critique intérieur aura de poids sur toi, parce que tu auras vérifié que ce sujet intéresse tes lecteurs.

Il y a les techniques de rédaction persuasive, mais il y a surtout toi

Te lâcher à l’écrit, comme tu dis, oser te montrer tel que tu es, c’est accepter de ne pas faire consensus. Accepter de déplaire.
Car, oui, tu vas déplaire à certains.

Accepter que ton post fasse un flop.

Accepter d’être vulnérable.

Accepter de te montrer tel que tu es, ça ne veut pas dire déballer ta vie privée, raconter tout ce qui te passe par la tête, publier pour publier.

Ça veut simplement dire raconter qui tu es de tout ton cœur. Et c’est la signification étymologique du mot courage.

T’as envie de faire des blagues dans ce que tu écris ? Vas-y !
T’as envie d’assumer ton humour second degré ? Mais vas-y aussi !
Si c’est vraiment toi, alors vas-y, même si tu écris au nom de quelqu’un d’autre, de ton chef, de ton entreprise.

C’est toi qui écris. C’est toi qui es derrière l’ordi. C’est toi que les gens lisent.

Tu ne pourras pas résonner chez ton lecteur, tu ne pourras pas créer de connexion émotionnelle, si toi-même tu n’acceptes pas de transmettre des émotions.

Ça, ça ne vient pas du jour au lendemain. Plus tu oseras le faire, plus tu auras confiance. Bah oui, la confiance en soi c’est pas un truc avec lequel tu nais ou pas.

La confiance en soi, ça vient à force de faire, à force de tester. Quand tu obtiens des résultats positifs, ton estime de toi est boostée. Quand tu te plantes, tu vois que c’est pas bien méchant et que tu sais te relever.

Si ça te parle, si tu veux lever les freins qui t’empêchent d’écrire des textes magnétiques pour enfin avoir une stratégie de contenu qui marche pour toi, tu peux :

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