Les agrégateurs de flux RSS sont-ils utiles pour gérer ses newsletters ?

Marion Darras

02/06/2023

Les agrégateurs de flux RSS sont-ils utiles pour gérer ses newsletters ?

Pour ou contre les agrégateurs de flux RSS pour lire tes newsletters ?

Est-ce que toi aussi, tu entretiens une relation ambivalente avec les newsletters, un peu “je t’aime, moi non plus” ?
Tu t’inscris parce que les contenus de la personne te plaisent sur les réseaux sociaux, ou parce qu’il y a un lead magnet trop canon à récupérer.  

Et plus les semaines passent, plus ta boîte mail est envahie par les newsletters non lues. 

Tu les survoles, ou tu finis par les supprimer sans même les lire. 

Parce qu’il y en a trop, tu n’as pas le temps, et t’es une adepte de l’Inbox 0. 

 

Alors, j’ai cherché quelles solutions existaient pour ne pas faire exploser ta boîte mail de newsletters en attente d’être lues. 

J’ai découvert les agrégateurs de flux RSS type Feedly ou Inoreader, ainsi que d’autres outils pour contourner le problème.

 

J’ai également demandé à ma communauté sur LinkedIn ce qu’ils en pensaient. 

Et je te présente dans cet article leurs retours ainsi que mes réflexions sur le sujet. 

Les agrégateurs, une fausse bonne solution face à notre surconsommation de newsletters ?

Commençons par expliquer ce terme un peu barbare. 

Les agrégateurs de flux RSS sont des outils – accessibles sur ton navigateur web ou sous forme d’application – qui compilent des articles, des newsletters ou des posts de réseaux sociaux. 

Feedly, Inoreader ou encore FlipBoard simplifient ta veille digitale, en rassemblant tes abonnements au même endroit. 

Tu choisis tes sources d’informations : journaux, blogs, newsletters, thématiques, mots-clés. L’outil sauvegarde automatiquement tous les contenus publiés et te les présente par ordre chronologique. 

Ils apparaissent comme un outil idéal pour une gestion efficace des newsletters et mettre en place une veille active. 

Amélie : “J’utilisais déjà Feedly avant pour les flux RSS de blog. J’adorais ce système-là. Quand j’ai découvert qu’on pouvait faire ça avec les newsletters, j’ai trouvé ça assez génial. 

Ça m’évite de me disperser dans ma journée de travail. Ça m’apporte de choisir plus intentionnellement quand je vais lire les newsletters et de dédier un temps de lecture de manière qualitative.”

Ta boite mail n’est plus envahie par les newsletters. Et tu peux choisir de les lire quand tu es disponible, indépendamment de tes mails. 

 

Autre outil à ta disposition pour libérer ta BAL : Kill the Newsletter. Cet outil donne une adresse mail autre que la tienne. Le principe se révèle particulièrement utile si tu es intéressé par un contenu gratuit mis à disposition, en échange d’une adresse email.

Je te partage deux autres méthodes pratiquées par certains d’entre vous : 

 

  1. Mettre en place une règle sur Gmail pour rediriger automatiquement les newsletters reçues vers un dossier spécifique. 
  2. Créer une boîte mail dédiée aux newsletters. 

“J’ai choisi de créer une adresse mail dédiée, ce qui me permet de me désabonner facilement. J’ai préféré ça à Feedly. J’ai tendance à avoir trop d’applications, j’essaie de simplifier mon système.”Sarah

Les outils d’agrégateurs de flux RSS impliquent de dédier une plage horaire dans ton planning pour une lecture active de tes newsletters.

Et c’est là que ça coince. 

“Je l’ai fait pendant un temps dans l’espoir de décharger ma boîte mail des newsletters. Mais j’ai vite abandonné (au bout d’un mois environ), car je n’avais pas le réflexe ancré d’aller vérifier Feedly”.Anabelle

Tu ajoutes un bloc de temps dans un planning déjà bien (trop) rempli. 

Or la lecture des newsletters est un “temps caché”, des minutes dispersées par-ci, par-là. Quand tu lis tes mails, quand tu fais une pause, ou au fil de la journée dès qu’elles arrivent dans ta boîte de réception. 

(Là par contre, je t’encourage vivement à fermer ta boîte mail et à couper les notifs quand tu bosses sur autre chose).

Adeline : “Par manque de temps je ne lis pas toutes les newsletters et je n’ai pas toujours l’occasion de parcourir tous mes résultats Inoreader. En général, je lis une newsletter si un titre m’interpelle (objet du mail), ou encore si j’ai besoin de trouver une info précise (et là je lance une recherche générale sur toutes mes newsletters).”

Personnellement, j’ai testé Feedly et j’ai rapidement laissé tomber. Par expérience, je sais maintenant que les processus les plus simples sont ceux qui me conviennent le mieux.

Mes conseils pour une gestion efficace de tes newsletters

L’outil n’est pas le problème, ni la solution. Tout est question d’usage.

Je n’ai aucun système spécifique en place. Mes newsletters arrivent sur mon adresse email professionnelle. 

 

1. Je lis mes newsletters en même temps que mes mails

 

J’ai pris l’habitude de lire mes mails 2 fois par jour uniquement : une fois en fin de matinée, une fois en fin de journée. 

À ce moment-là, je prends connaissance des messages, je réponds, je supprime.

Et je lis mes newsletters. J’en ai rarement plus de 3 à lire en même temps. 

 

2. Je traite les newsletters immédiatement

 

Après lecture du mail, soit le contenu ne m’apporte rien de plus que le plaisir de le lire, et je supprime. 

Soit je souhaite conserver une trace de la newsletter pour inspiration et je vais l’archiver de différentes façons selon le contenu.

 

  • Elle partage des conseils à mettre en place : j’archive la newsletter.
  • Elle présente une étude de cas / un process / un exemple fictif : je copie/colle dans un document – page ClickUp (ou page Notion en fonction de ta team).
  • Elle partage une ressource extérieure : je la télécharge et l’enregistre dans mes dossiers.
  • Elle renvoie vers une page extérieure (article de blog,…) : je clique sur le lien et j’enregistre la page avec l’extension web Pocket. 
  • Le format / le ton / le sujet / la manière dont le CTA est amené me plaît : je l’enregistre dans mon dossier “Inspirations Newsletters”. 
  • Le mail fait partie d’une séquence dont je souhaite reproduire le schéma (découpage/ton/message) : je l’enregistre dans mon dossier “Inspirations Séquences Emailing”. 

 

Je me suis rendue compte d’une chose. Chaque fois que je mets en place un processus trop compliqué, ça ne marche pas. Je finis par l’abandonner. Et après avoir échangé avec plusieurs d’entre vous à ce sujet, je sais que je ne suis pas la seule.

“La simplicité est la sophistication suprême”.

Léonard de Vinci.

Pour résumer :

Si la newsletter t’inspire, définis comment le contenu peut t’aider et sauvegarde-le dans un espace dédié

Si le mail est sympa à lire, mais n’a pas besoin d’être conservé, supprime-le. Tout simplement.

Et si tu te rends compte que tu ne lis plus les newsletters d’une personne, désabonne-toi, sans état d’âme. Il y a d’autres moyens de lui montrer ton soutien (ex : sur les réseaux sociaux). 

PS : Je remercie les personnes qui ont contribué à l’écriture de cet article grâce à leurs témoignages : Sarah, Adeline, Anabelle et Amélie. 

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