Le copywriting est souvent la cible de posts critiques sur LinkedIn. Tu les vois passer ? J’y vois 2 raisons. La première : le nombre impressionnant de profils affichant le mot copywriting dans leur titre. La deuxième : la méconnaissance du métier de copywriter.
Il y a quelques semaines, je n’étais pas du tout à l’aise avec cette situation. Je n’osais même plus publier quoique ce soit, de peur de m’attirer les foudres de personnes qui cherchaient un prétexte pour se défouler.
J’ai attendu que l’orage passe, que la tension retombe. Je ne voulais pas alimenter le débat en commentant des posts, et donc, en donnant plus de visibilité aux auteurs des publications en question. À la place, je me suis dit que j’allais, à mon échelle, contribuer à expliquer le copywriting et ma vision du métier.
Dans cet article, je décrypte pour toi 4 idées reçues sur le copywriting.
SOMMAIRE
1. Le copywriting, c’est de la manipulation pour vendre plus
3. Le copywriting, c’est d’abord écrire comme tu parles
4. Le copywriting, c’est de la rédaction web +++
Idée reçue 1 : Le copywriting, c’est de la manipulation pour vendre plus
Ou sa variante : grâce au copywriting, tu peux vendre n’importe quoi à n’importe qui.
Si ton éthique est d’accord avec ça, tu peux manipuler tes lecteurs dans ta façon de rédiger. Tu auras peut-être de bons résultats financiers. Mais à court terme uniquement.
Manipuler, c’est mentir. Même déformer la réalité, c’est mentir. Et tu ne construis jamais rien de bon sur des mensonges.
Tes lecteurs ne sont pas dupes. S’il y a un décalage entre ce que tu écris et ce que tu vends, ils auront le sentiment de s’être fait avoir et ne te feront plus confiance. Impossible de les fidéliser si tu les prends pour des idiots.
Idée reçue 2 : Le copywriting ne sert qu’à vendre
Pas complètement. Un copywriter travaille sur 2 temps.
À court terme : générer des prospects et vendre
À moyen-long terme : fidéliser ton audience
Pour fidéliser ton audience, l’idée, c’est de créer un attachement à ta marque avec une signature éditoriale forte. En clair, provoquer ce type de réaction :
Ces commentaires ont été publiés sur le compte Instagram d’une de mes clientes, sur un post relayant son dernier article de blog.
En 3 mois, à raison de 2 articles par mois, ma cliente a réussi à devenir une référence en matière d’écoconception de sites web.
Idée reçue 3 : Le copywriting, c’est d’abord écrire comme tu parles
C’est un début oui, mais ça ne fait pas tout.
Le ton que tu utilises doit être en cohérence avec les valeurs de ton entreprise, avec sa personnalité (la tienne, si tu es solo).
Écrire comme tu parles, c’est le meilleur moyen d’écrire le plus fidèlement possible à qui tu es. Parce qu’en copywriting, ce dont on a besoin, c’est d’authenticité.
Quand tu te relis, est-ce que tu t’entends le dire ? Est-ce que c’est ton style à toi ? Ça, c’est la première étape.
Mais écrire comme tu parles, ça ne veut pas dire tutoyer, utiliser un ton familier, s’affranchir de la grammaire et des règles de ponctuation. Tu peux le faire, à condition que tu sois à l’aise avec ça. Si tu le fais pour copier le style d’un·e autre parce que tu penses que c’est ce qu’il faut faire, ça te jouera des tours. Ton lecteur sentira que c’est du fake, et il ira voir ailleurs.
Idée reçue 4 : Le copywriting, c’est de la rédaction web +++
Ça, c’est mon idée reçue préférée depuis tous ces posts sur LinkedIn, dont je te parlais en intro. Même si ce n’est jamais formulé de cette façon, dans l’esprit de beaucoup, le copywriting se résume à une presta de rédaction web, mais payé plus cher. Sous-entendu : « Je ne m’abaisse pas à faire de la rédaction web, je suis copywriter moi. »
Une bonne vieille guéguerre entre-soi finalement, qui n’aide en rien à expliquer notre métier. J’ai en-tête l’image d’une émission diffusée à 1 h du matin, avec des gens qui débattent de sujets tellement pointus et techniques que tu as l’impression d’être sous acide.
Pour moi, il y a les métiers de la rédaction et, au sein de ce domaine, chacun sa spécialité. La rédaction web en est une. Le copywriting en est une autre. Pour schématiser, le rédacteur web travaille d’abord pour informer et maîtrise le référencement naturel des contenus. Le copywriter travaille pour générer des ventes, convertir un lecteur en client, fidéliser une audience.
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J’ai préparé un court formulaire qui m’aidera à comprendre ton problème aujourd’hui.
Après avoir pris connaissance de tes réponses, si je peux effectivement répondre à ton besoin, je te proposerais un rendez-vous pour en discuter plus en détail.
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