Comment choisir l’objet de sa newsletter ?
Mes accompagnements commencent tous de la même manière.
Mes clientes me contactent pour améliorer le copywriting et la conversion de leur newsletter, et je leur réponds que nous allons commencer par travailler les objets de mail.
Y a-t-il vraiment un lien ?
C’est ce que je vais tenter de t’expliquer dans cet article. Comment l’objet de ta newsletter impacte le taux d’ouverture et de clic, et accroît, in fine, la conversion de tes abonnés.
Rédiger l’objet d’une newsletter est souvent le point de douleur.
Je le sais.
Tu y passes des heures, tu testes toutes les techniques que tu as lues. Ou à l’inverse, tu l’écris en dernier, au moment d’envoyer ta newsletter – la team last minute, je vous vois 👀
Dans les deux cas, tu t’arraches les cheveux sur ce sujet.
Alors, nous allons voir pourquoi travailler sur tes objets de mail est un prérequis, les 5 règles d’un bon objet et les erreurs à ne pas commettre.
1. Pourquoi l’objet du mail a tellement d’importance ?
Quand tu reçois un mail perso, tu lis l’objet pour savoir de quoi va parler l’expéditeur. Pour la newsletter, c’est encore plus vrai.
Tes abonnés savent que le mail ne leur est pas adressé uniquement à eux.
Donc ils veulent savoir – avant de cliquer – si le contenu va leur apporter quelque chose.
L’objet doit exprimer clairement ce que tu vas dire dans ton mail.
Quand tu cherches la bonne formulation, rappelle-toi que tes lecteurs n’attendent pas quelque chose d’original ou de mystérieux. Ils veulent savoir.
L’objet du mail conditionne le taux d’ouverture.
C’est ce qui donne envie de cliquer pour lire.
Oui, nous sommes curieux par nature – mais il faut doser intelligemment le teasing.
Quand je démarre une nouvelle mission, en prestation ou en relecture, je commence toujours par travailler les objets de newsletter. Car le taux d’ouverture joue sur la délivrabilité des emails.
Plus ton taux d’ouverture est élevé, plus ça améliore ton taux de délivrabilité. En effet, les logiciels de messagerie détectent les expéditeurs dont tu n’ouvres jamais les mails. Les filtres anti-spam traquent les spammeurs, les contenus publicitaires, les expéditeurs non lus.
Un rappel nécessaire avant de poursuivre
👉 Plus ton nombre d’abonnés augmente, plus ton taux d’ouverture diminue.
Okay. Je ne t’avance pas beaucoup en disant ça 😀
Pour être plus concrète, je vais te partager mes 5 règles d’un bon objet de mail :
- Formulé sous forme de question : pourquoi, comment, lequel…
- Reste simple, va droit au but
- Comprend entre 4 et 9 mots
- Ne contient pas de fausse promesse
- Évite les pratiques mensongères
Surtout si tu veux promouvoir une nouvelle offre.
À titre d’exemple, pour le lancement d’une formation en ligne, l’objet qui fonctionne le mieux parmi tous ceux que j’ai testés, c’est “Ma nouvelle formation”.
La personne sait ce qu’elle va trouver.
Ton taux d’ouverture sera peut-être moins important (et encore). Mais les abonnés qui vont ouvrir le mail seront réellement intéressés car ils liront la newsletter en connaissance de cause.
En 4 ans, j’ai écrit plus de 200 newsletters à mes abonnés. J’ai testé beaucoup d’objets différents, et voici ceux qui dépassent tous les autres.
1️⃣ 6 annonces ici
2️⃣ On se retrouve tout à l’heure
3️⃣ Il est loin d’être dépassé
4️⃣ Mon mail le plus court
5️⃣ Quels chiffres suivre ?
6️⃣ Mon antisèche quand je suis en panne
Tu as remarqué ?
Ces objets ont tous un point commun : ils sont simples.
Pour 5 d’entre eux, ils sont même tout ce qu’il y a de plus descriptif.
Pas de quoi remporter la palme de la créativité 🤷♀️
Et c’est pour ça qu’ils fonctionnent :
👉 Dès l’affichage du mail dans leur boîte de réception, mes abonnés comprennent ce qu’ils vont trouver en me lisant.
Leur temps est aussi précieux que le mien. Leur dire clairement de quoi je parle, c’est la meilleure solution pour leur donner envie de me lire.
4. Trois erreurs à ne pas commettre
Avant de te laisser tester les objets de mail qui fonctionnent le mieux pour toi, je voudrais te déconseiller 3 pratiques qui nuisent à la délivrabilité de tes emails.
Surtout, elles ternissent la confiance que te portent tes abonnés.
Et sans confiance… pas de vente.
Le “Re” en objet de mail
Je me demande comment cette technique peut encore être pratiquée en 2023 🙄
Quand tu commences ton objet de mail par “RE : “, tu fais comme si ton mail s’inscrivait dans la continuité d’un précédent échange. Alors que c’est faux.
Cette technique de manipulation peut t’offrir un excellent taux d’ouverture sur un mail. Mais tu brises le lien de confiance que tu as créé avec tes abonnés. Certains se méfieront de tes prochains mails, d’autres se désabonneront directement.
Un objet de mail p***clic
Il n’y a rien de pire que de lire le contenu d’un mail qui n’a rien à voir avec l’objet.
Exemple
Objet : “Hier j’ai failli mourir”
Un objet comme ça, j’ai clairement envie de cliquer. Je suis curieuse, je veux savoir.
Le problème, c’est que l’histoire racontée dans la newsletter concerne des commentaires négatifs sous un post LinkedIn.
Dire que tu as failli mourir… C’est un tout petit peu exagéré non ?
En faisant ça, oui tu vas avoir un bon taux d’ouverture, mais tu vas engendrer de la défiance et du scepticisme chez tes abonnés.
La conséquence ? Ton taux de désabonnement va augmenter, et l’engagement de ceux qui restent va diminuer.
Un objet qui n’est pas lisible entièrement
Tu veux trop en dire, tu ne sais pas synthétiser ton idée en quelques mots. Résultat : ton objet de mail n’est pas percutant.
Pour rappel,
Un bon objet de mail comprend entre 4 et 9 mots.
J’espère que cet article aura répondu à tes questions sur la définition d’un bon objet de mail, et que tu as maintenant quelques idées pour rédiger tes prochains titres de newsletters 😉
Et si tu ne sais pas comment faire progresser le copywriting de tes newsletters, tu peux faire appel à mes services de relecture. Je corrige ta copy et te guide pas à pas pour améliorer l’écriture et la conversion de tes emails.
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